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lac d'eychauda

lac de l'eychauda

samedi 30 juillet 2016

Grande traversée des mélèzes

Dimanche 24 juillet je participe pour la deuxième fois à ce trail très typé montagne avec ces 28km pour 1800 D+. Le départ se rallie en bus direction Colmars les Alpes pour une arrivée à Allos ce n'est pas ma tasse de thé de me déplacer en bus surtout dès le réveil, mais pas le choix il faut faire avec.

Comme je m'y attendais j'arrive plus ou moins vaseux sur l'endroit du départ en espérant que l'heure d'attente avant le début de l'épreuve me permettra de récupérer. Il n'en est rien, je pars donc tranquillement en oubliant que la monotrace qui suit le départ va m'immobiliser pendant quelques minutes. IL me faudra plusieurs kilomètres pour pouvoir enfin courir à mon rythme. Les sensations ne sont pas mauvaises et je commence une longue remontée, c'est motivant mais je vois bien que je ne suis pas avec des traileurs de mon niveau, il me faut souvent ralentir dans les endroits techniques. J'attaque enfin la difficulté du jour qui nous conduit au col de l'Encombrette. J'ai de vagues souvenir de cette montée qui me paraît interminable dans sa première partie. Je me fais doubler par quelques traileurs  que j'essaye de suivre en haussant mon rythme de marche mais je dois vite lever le pied car le cardio s'affole. Après un rafraîchissement au bord d'un torrent j’entame la seconde partie du col que je digère mieux, le spectacle au sommet est magnifique, vu sur le lac d'Allos et sur des bouquetins qui restent placides à notre passage. J'entame la descente avec un peu de retenu car elle m'avait semblé longue lors de ma première participation. Après le ravito aux 2/3 de la pente  je commence à donner tout ce qui me reste et continu ma remonté au classement. Les six derniers kilos sont faits de relance et j'essaye de garder du rythme mais les jambes commencent à être lourdes. Je termine vraiment vidé en 3h59 à 1h12 du premier Kiredjian Joris. Au niveau classement je finis 48ém sur 280 et 11èm V1.

 Je suis déçu de mon temps car je pensais finir en 3h45 et je ne gagne que 3 minutes par rapport à ma première participation ou j'avais plus géré l'épreuve car c'était pour moi la première fois que je participais à une telle distance. Après l'analyse des donnés et des temps de passage je me rends compte que ma perte de temps est du dans les dix premiers kilos et qu'il va falloir que je parte plus vite sur ce genre d'épreuve.

jeudi 30 juin 2016

Trail des lucioles


Avec beaucoup de retard, un petit retour sur le trail des lucioles. En effet comme le mois d'avril est pauvre en compétition je décide de participer à ce trail nocturne qui n'est pas un objectif mais qui me permet de faire au moins une compét ce moi-ci. 
J'arrive à Roquebrune sur Argent 3/4 d'heures avant le départ et  je me rends vite compte de l’ampleur de ce trail car le nombre de véhicules garés dans le champ qui serre de parking est impressionnant.
Le départ est donné à 20h30, je ne connais pas le tracé et je me fais enfermer dès la sortie du village lors de l'entrée dans une monotrace qui va durée plusieurs kilomètres. Je double dés que possible mais je perds tout de même énormément de temps. Lors de la première montée, je peux enfin courir à mon rythme et je remonte de nombreux concurrents. J'ai de bonnes sensations et prends beaucoup de plaisir à parcourir ce massif de nuit au milieu des frontales et du coassement des grenouilles.
L'arrivée au premier ravito n'est pas en reste, en se croirait dans un son et lumière, c'est la première fois que je découvre un si grand ravito. Après un petit arrêt rapide je repars vers la dernière difficulté du soir, les jambes répondent toujours et les kilos passent tous seul. Je finis par rejoindre un petit groupe qui me servait de lièvre, je reste à leurs côtés car l'allure qu'il impose sur le plat est déjà bien rapide pour moi. Je suis obligé de me faire violence pour rester au contact des deux derniers coureurs car ce rythme rapide a fait exploser ce noyau de traileur. Je m'adapte petit à petit à ce rythme et finis par prendre les commandes, je n'ai plus qu'un traileur derrière moi et continu toujours par grignoter des places. Nous entamons la dernière descente rendue très technique de nuit, c'est un lit de torrent asséché ou beaucoup de traileurs sont prudents, pris par mon état de forme euphorique je descends cette pente à bloc pensant lâcher mon concurrent mais rien n'y fait, il est toujours là à quelques longueurs car j'aperçois toujours le rayon lumineux de sa frontale. Je lui demande s'il veut passer mais je me doute de sa réponse, il est bien au chaud derrière moi et ça sent un sprint pour le finale. Nous arrivons de nouveau sur Roquebrune lorsqu'un signaleur nous annonce l'arrivée à 500m. Je décide d’accélérer sur le bitume descendant pour finir à bloc en sprint et terminer tous juste devant ce traileur qui me félicite. Je termine 41èm et 9èm V1 en 1h59 pour ce trail de 21km et 650m D+.
Bonnes sensations et content d'avoir tenu ce rythme.

mercredi 30 mars 2016

Trail des contreforts du Piolit

Ce dimanche 20 mars direction la Batie neuve pour un petit Trail qui ressemble plus à une course nature avec 14km et 650D+. Cette épreuve est très bien organisée et il y a des petits changements cette année, le départ se fait du lycée, le parcours est plus court mais avec plus de sentier.


Arrivée sur place direction les dossards et la ligne de départ. Je me rends tout de suite compte que ça va partir très vite car nous allons partir en faux-plat descendant sur 700m de bitume. Après avoir regardé le départ du 9km, petit échauffement avec mon ami Gégé puis direction le sasse de départ en musique. Comme je l'avais pressenti ça part sur les chapeaux de roue, je prends une bonne allure sans toute fois me faire embarquer par les premiers, je suis à un peu plus de 15 km/h. On enchaîne vite sur la grosse difficulté du jour, une bosse de 5km faite de relance et de partie on l'on alterne marche et course (pour ma part) et c'est toujours délicat à gérer.

Les sensations sont bonnes sauf dans les endroits où je marche, j'ai du mal à garder le contact avec les traileurs qui m'entourent. Je me fais même dépasser à plusieurs reprises, je décide donc de m'accrocher un peu plus quitte à le payer par la suite. Je zappe le premier ravito et je sais qu'à ce stade il ne reste plus qu'environ 1,5km de côte, les jambes tiennent malgré que ça pique les mollets. Je digère assez bien cette difficulté et maintenant je sais qu'il faut être à bloque jusqu'à l'arrivée, ce n'est pas facile, mais c'est le prix à payer dans ce type de course pour espérer être bien classé. Les kilos défilent mais que ça parait long surtout que je suis seul la plupart du temps. Heureusement que je grignote quelques places et le reste du temps je me bats avec ma montre, je suis tout de même à des vitesses qui se rapprochent plus de la course sur route, 13km/h, 14km/h. J'arrive enfin dans le lotissement signe que l'arrivée approche mais à ce moment de la course c'est toujours un passage difficile, il reste environ 3kilos et plus question de gestion pour le peu qu'il y en avait avant. J'ai un traileur en point de mire et ça devient ma cible pour me tirer jusqu'à l'arrivée. Dans l'entame de l'interminable ligne droite qui nous emmène vers le lycée, je suis sur ses talons et il relance sous les encouragements de ses proches. Je serre les dents et me dis que je ne pourrai tenir se rythme bien longtemps, heureusement il lâche avant moi et je finis avec quelques mètres d'avance.

 Je termine 46èm et 10èmV1 en 1h20 à 20mn du premier. Je suis vraiment satisfait de cette course, j'ai tout donné et ne pouvais mieux faire dans ce type d'épreuve très rapide. Maintenant direction l’excellent repas d’après course qui est toujours une réussite, surtout cette année dans la cafétéria du lycée, c'est le top avec en prime une bonne pression bien fraîche, bravo aux organisateurs.

lundi 7 mars 2016

Trail des neiges du Champsaur

C'est après une demi-journée à consulter l'état des routes que nous décidons avec Gégé de tenter de rejoindre Saint Léger les Mélèzes pour la 5èm édition de ce Snow Trail nocturne. Les fortes chutes de neige ont bloqué la plupart des cols dont celui de Vars, nous passerons donc par Gap. Nous partons à 15H15 pour être sur d'arriver à temps. Une fois passé Barcelonnette on se rend vite compte que les routes sont pratiquement sèches et c'est rassurant pour la suite du voyage. On arrive finalement avec une bonne heure et demie d'avance (c'est bien la première fois que cela m'arrive, merci Gégé). Les inscriptions ne sont même pas ouverte et j'en profite pour lui montrer les lieux d'arrivée et de départ. On constate sans surprise que ça va brasser dans cette neige fraîche.
Après un petit échauffement pour le fun nous rejoignons le sasse de contrôle des frontales, tout est ok, il n'y a plus qu'à. Le départ est montant sur le front de neige et cela pendant 6 kilos. C'est délicat de gérer cette ascension car le profil n'est pas régulier qui plus est dans une neige fraîche. Dans un lacet à mi-côte j'aperçois Gégé, on s'encourage et je suis content qu'il soit encore là pour sa première course de l'année. Dans le dernier kilo de l'ascension j'augmente le rythme car je sais qu'on va bientôt se lancer dans la descente d'une piste de ski. Celle-ci est rendue piégeuse avec des passages qui portent et d'autres où l'on perd ses appuis, je me fais légèrement mal par deux fois au tendon d’Achille, ce qui m'oblige à lever le pied sur la fin de ce passage. En arrivant sur le plateau, je perds le contact avec un coureur que je connais car il m'a déjà servi de lièvre dans d'autres épreuves (j'arrive au sprint avec lui sur le trail de Bayard) mais je sens qu'aujourd'hui je ne le reverrai pas. Je m'efforce tout de même à m'imprimer un rythme soutenu car sur ces trails courts tout le monde est à bloc. La neige se met de nouveau à tomber et rend la visibilité très difficile surtout avec le faisceau de la frontale. Je cours la tête de travers, c'est assez pénible surtout dans une monotrace ou l'équilibre est précaire. Nous rejoignons une piste que nous empruntons pour la première fois, ça perturbe ma gestion de fin de course car je ne sais plus s'il reste une difficulté. Malgré tout je décide de puiser dans mes dernières forces pour tout donner, ce qui est payant car je voyais des frontales se rapprocher de moi à grands pas. Je termine  ce trail en 1h29  18èm/60 et 2èmV1 à 14mn du premier Thierry Fabre. Bonne perf, il ne reste plus qu'à se restaurer avec un bon plateau-repas et vite filer car la chaussée se dégrade avec une couche de neige qui s’accroît à vue d’œil.

dimanche 6 mars 2016

Aymon trail

C'est avec beaucoup de joie que je me rends dans les Ardennes, mon département de naissance pour participer à la deuxième édition de l'Aymon trail.
Je connais déjà bien le magnifique parcours de ce trail avec ses trente-deux km pour 1600D+. C'est un tracé complet avec tout ce qui fait à mes yeux un vrai trail, du dénivelé, de la technique, du single, de la relance...et ne parlons pas de l'organisation qui n'a rien à envier aux plus grands (encore bravo à tous ces bénévoles qui ont su faire de cette course une épreuve unique en son genre).
Le départ fictif s'effectue du cosec de Bogny sur Meuse pour se rendre sur la platelle des Quatres fils Aymon. Dans la petite grimpette qui rejoint le départ je me rends vite compte que les jambes ne sont pas au rendez-vous et je suis obligé de changer ma stratégie de course. Je vais devoir partir tranquille sachant pertinemment que je vais être pris dans les bouchons de début de course.

Le départ est donné au son de la cornemuse et les premiers

ne perdent pas de temps pour s’élancer dans la petite boucle qui nous ramène sur la platelle. Dans l’ascension du premier rocher je n'échappe pas au premier bouchon, je prends ça avec philosophie en me disant que ça va me permettre de faire redescendre le cœur, même pas. Je n'ai vraiment pas de bonnes sensations et je sens déjà des raideurs dans les mollets. Je fais une course d'attente en espérant passer ce moment difficile. Une fois passé la traversée des Quatres fils, nous nous lançons dans un long faux plat sur les crêtes entre Meuse et Semoy, je m'efforce de courir alors que les traileurs qui m'entourent alternent marche et course. Ça me redonne un peu de moral mais le physique n'est toujours pas là. Un petit coucou au signaleur habillé en chevalier (pol 7) me fait oublier quelques instants ma méforme. Ce qui m'est agréable sur ce trail hormis le lieux que j'affecte, c'est qu'il y a beaucoup de visages qui me sont familiers. J'ai hâte de rejoindre le plateau d'Haulmé où m'attendent mes proches mais que c'est difficile de courir dans ces conditions à tel point que je me demande si je dois continuer. Leurs encouragements m'incitent à poursuivre mais pour combien de temps car je sais que c'est un parcours exigeant et que dans cet état j'aurai vraiment du mal à le boucler. 

J’atteins la première grosse montée qui va vraiment me servir de juge pour l'issue de l'épreuve. Bizarrement un déclic se produit, je ne subis pas trop cette difficulté et ma gêne aux mollets ne s’amplifie pas. Je commence à accentuer mon effort et arrive enfin à atteindre mon rythme de course. Je traverse bien le "chemin des moines" et commence vraiment à grignoter mon retard en ne cessant de doubler des concurrents. Je digère bien la deuxième grosse montée et relance dans le long faux plat qui nous emmène au Loup. Mes proches sont surpris de me voir arriver si tôt je viens de passer de la 130èm places aux environs de la 70èm. Je fais le plein d'encouragement et me ravitaille,

c'est pour moi une nouvelle course qui commence, d'autant plus qu'à ce stade de l'épreuve les deuxièmes binômes du relais prennent leur envole.

Dans l'euphorie de retrouver des sensations, je me laisse aspirer par ces traileurs frais dans le petit single qui nous conduit au pied de la grosse difficulté du jour dénommée "the wall". Le cardio refonctionne normalement mais je lève le pied pour franchir ce mur où mon fan-club m'attend. Mon frère fait quelques foulées à mes côtés et c'est motivant, j'aurais bien aimé que cela dur plus longtemps mais il doit me quitter pour se rendre au prochain lieu d'encouragement "la fontaine Rua" que je ne tarde pas à rejoindre. Le tracé se poursuit le long de la semoy direction Tournavaux, c'est une portion roulante malgré la présence de boue j'arrive à courir aux environs de 11km/h mais la fatigue commence à apparaître, normal à ce stade de la course! Nous attaquons encore une montée mais celle-ci je ne connais pas, elle va me laisser des traces mais j'arrive tout de même à refaire la jonction avec trois traileurs qui m'avaient pris quelques mètres dans l'ascension. Pour ne pas changer sur cette épreuve, nous attaquons à nouveau une montée, c'est l'avant-dernière et c'est bon pour le moral, je prends la tête du petit groupe mais je suis préoccupé par mes réserves de boisson qui sont épuisées. Heureusement j'aperçois mes proches au pied de la dernière bosse ce qui n'était pas prévu, j'en profite pour me désaltérer et dépanner les deux traileurs qui m'accompagnent, apparemment nous sommes tous assoiffés. Mon frère à son habitude m'accompagne quelques pas et me signale que je suis entrain de lâcher mes compagnons d'aventure, c'est motivant et ça me permet de passer cette dernière difficulté en courant, résultat, je grignote encore deux places. Maintenant descente vers l'arrivée avec un début de crampe au quadri gauche, heureusement ça tiendra jusqu'à l'arrivée ou je finis par gagner encore deux places au sprint. Bonne fin de course en finissant 53èm/400 et 18èV1 en 3h49 à 58mn du premier Mathieux Boucherit du team salomon Belgique. Encore un grand bravo au organisateur et merci à mes proches sans qui j'aurais certainement abandonné vu ma condition au départ.

mercredi 2 mars 2016

Bayard trail

Samedi 20 fevrier sur les hauteurs de Gap, au col bayard, se déroule un snow trail nocturne. Je décide au dernier moment de participer à ce trail car l'on peut s'inscrire sur place (je reviendrai sur les inscriptions) mais surtout parce qu'il compte pour le challenge des trails du 05.
Je pars de la maison à 16h00, les inscriptions se terminent à 18h00 et j'ai 1h40 de route, j'arrive pour m'inscrire à 17h50 et la grosse surprise, j’intègre une file d'attente d'au moins vingt mètres. Je patiente au côté d'un coureur que je connais, heureusement ça fait passer le temps. L'organisation est dépassée, il n'y a que deux personnes pour accueillir tous les participants inscrits et non inscrits, du petit et du grand parcours, c'est la cohu. Le départ est différé d'un quart d'heure et je finis par avoir mon dossard (sans lot ni ticket repas) et je file vite me préparer. C'est une petite épreuve locale mais je croise des pointures à l’échauffement, ça va être très rapide en course.

Le départ est donné à la nouvelle heure 18h45 et comme je le pensais ça part comme des avions. J'essaye de ne pas me retrouver trop loin des premiers mais l'allure est trop rapide pour, je laisse donc filer le serpentin de frontal dans la nuit et reprends un rythme plus approprié à mon niveau. Dès la première montée, je commence par reprendre du monde et me sent assez bien, hormis au niveau vestimentaire où je suis obligé d'enlever une couche que je déposerai au ravito. Le parcours est roulant mais assez varié, je continue ma progression en grignotant toujours quelques places tout en essayant de rester dans des groupes car je me rend compte que le balisage n'est pas top et que l'on peut vite s’égarer (ce qui arrivera à beaucoup d'entre nous). J’enchaîne les kilos et arrive au point le plus bas du parcours, je sais d'après le profil qu'une montée de trois kilos nous attend et j'ai gardé du jus pour passer cette difficulté. A ma grande surprise cette montée n'est qu'un long faux plat, je commence donc à me lâcher et me diriger vers la dernière boucle que nous avons déjà empruntée lors du début de l'épreuve. Les sensations sont toujours bonnes et j'arrive à tenir un bon rythme je finis au sprint avec deux traileurs pour terminer ce trail de 16km et 300D+ en 1h25. Niveau classement je suis 49èm/130 et 12èmV1 à 19mn du premier Said Mansouri. Je suis satisfait du rythme que j'ai réussi à maintenir sur ce type d’épreuve (de nuit et sur la neige).

mardi 23 février 2016

Snow trail ubaye salomon

Comme il y a deux ans le grand parcours du snow trail est légèrement raccourci pour risque d'avalanche, il manquera deux kilomètres et deux cents mètres de déniv.
Le départ est toujours aussi rapide malgré la montée du camping que je m'oblige à gérer car je sais qu'elle peut laisser des traces dès le début de course. Une fois atteint les pistes de ski de fond, je m'impose un rythme important car je veux atteindre la première difficulté (monté vers Fouillouse) parmi les traileurs d'assez bon niveau sachant qu'il sera impossible de doubler pendant plusieurs kilomètres. La montée s'effectue en marchand dans une monotrace et certains traileurs commence à s’agacer car ils aimeraient doubler. Pour ma part le rythme me convient sachant ce qui nous reste à gravir. Je rejoins la route de Fouillouse en assez bonne condition mais j'ai tout de même du mal à
relancer, les coureurs qui m'entourent creuse un petit écart et je m’efforce d'éviter la casse en gardant le contact à une vingtaine de mètres.
Sortie de Fouillouse, j'arrive à recoller et ça me redonne des forces pour attaquer la montée sur plate lombarde d'autant plus que je continu de courir alors que tout le monde marche. Je m'oblige tout de même à alterner marche et course car je sais que le retour est toujours difficile dans une neige piégeuse. A mi-monté je croisse les premiers qui redescendent à toute allure, et j'observe que le retour s'effectue sur un tracé parallèle à la montée, c'est vraiment bien pensé car il y a deux ans on redescendait sur la même trace et c'était gênant pour tout le monde aussi bien en montant qu'en descendant (bravo aux organisateurs d'avoir aménagé ce tronçon de dernière minute). Un petit arrêt au ravito qui annonce le retour sur Fouillouse. La descente se passe bien et j'arrive à rejoindre puis doubler quelques groupes, pas de crampe avec ces appuis fuyants et c'est rare à ce stade de la course. Je finis la descente du Gr en monotrace avec 4 traileurs pour atteindre enfin les pistes de ski de fond. Le groupe s’éclate et j'arrive à tenir le meneur en espérant bien le passer à l'arrivée. Sur le plat il va un peu mieux que moi mais dans les "coups de cul" je recolle facilement, je me dis que dans le dernier faux-plat je pourrai faire la différence mais il creuse un trop gros écart avant l'entame de ce dernier. Je viendrai mourir dans ces pas sans arriver à le dépasser.
Je termine satisfait de ma course surtout sans trop souffrir avec une bonne gestion de l'effort et du coup de bonnes sensations. Au niveau résultat je termine 48èm et 11èm V1 en 2h21 à  42mn du premier  Thibaut Baronian du team salomon.

lundi 15 février 2016

dimanche 14 février 2016

Snow Race

Première course de l'année en direction de Montgenevre pour la cinquième Snow race. C'est un trail sur neige que je connais bien, mais c'est une première pour moi sur le nouveau tracé qui a changé en 2015.
Je me suis inscrit tardivement car ma condition du moment n'est pas ce que j'aimerais et c'est un trail exigeant d'autant plus que les prévisions météo ne sont pas optimistes. Je me dis finalement que si ça ne se passe pas bien je pourrai toujours le prendre comme rando course et que ça me sera bénéfique pour plus tard.
Comme prévu il neige à gros flocons et je décolle à 6h00 du matin pour ne pas être obligé de rouler vite, le col de vars passe de justesse et je peux enfin me rendre tranquillement à Montgenevre. Le départ de la course est différé de 10mn car des traileurs sont en retard à cause de la météo et l'épreuve est ramené à 21 km, nous n'irons pas jusqu'à Briançon. Après ces dix minutes rafraîchissantes nous pouvons enfin nous réchauffer sur un début de course au profil descendant. Une fois quitter le front de  neige, je me rends vite compte que le tracé est rendu technique avec une pellicule de neige fraiche qui recouvre du verglas, il va falloir être très vigilant.
Je suis agréablement surpris d'avoir de bonnes sensations sur la première partie de course, les kilos défilent vites et c'est toujours agréable dans ce sens. J'attaque le retour en faux plat montant toujours aussi alaise et je prends confiance pour affronter la grosse difficulté du jour. A la sortie du hameau des Albert, je passe en mode marche comme la plupart des traileurs qui m'entourent et je me rends vite compte que je n'arrive pas à  suivre, je me fais même doubler par trois personnes. J'essaye tant bien que mal à garder un minimum de rythme et arrive à limiter la casse jusqu'au début d'un long faux plat qui va me paraître interminable. Impossible de relancer sur cette longue piste, je me fais même souffrance pour ne pas marcher et j'ai hâte de voir la ligne d'arrivée se profiler mais je ne suis pas au bout de mes peines quant à l'issue de ce faux-plat on doit enchaîner sur une trace totalement "défoncée"où l'on s'enfonce par moments jusqu'aux genoux. Curieusement j'arrive tout de même à traverser ce passage en trottinant et voir enfin cette fameuse ligne d'arrivée.
Je termine cette snow race à la 45ém place et 15ém V1 en 2h19 à du premier Ludo pommeret du team Hoka. Il m'a manqué de la force musculaire mais l'objectif est rempli car je voulais participer à une compet avant d'attaquer le snow trail salomon le week-end prochain.

samedi 2 janvier 2016

BILAN 2015


un total de 1880km, 07 compéts, et 48320m de déniv+

Une saison satisfaisante malgré un manque de compétition à mon goût, j'avais pour objectif d"effectuer un ultra mais ce ne sera pas encore pour cette année.
Resultats 2015