Trail ubaye salomon

Ce dimanche 09 août je me lance sur le parcours élite du Trail Salomon soit 42Km et 2500D+. Ce n'est pour moi que la deuxième fois que je cours sur une telle distance et je me pose beaucoup de question sur la gestion de course, tant au niveau du rythme qu'au niveau de la nutrition. 
Le départ est donné au cœur de Barcelonnette en pleine rue piétonne. Je décide de courir au cardio car le week-end dernier ça m'a bien réussi mais je descends tout de même les fréquences, ça sera du 78% de ma FCM sur le plat et 82% dans les bosses. Sur les 5 premiers kilos très roulant, beaucoup de monde me dépasse et j'ai du mal à respecter ma fréquence, c'est assez frustrant mais je m'y tiens. Arrivée au pied de la première ascension les écarts se stabilisent et je me retrouve dans un groupe d'une quinzaine de personnes, je reste avec eux jusqu'au col de Baume longe puis je passe devant pour la descente sur Villard d'abas. La condition physique me parait bonne mais j'ai des maux

d'estomac certainement du au stress, je fini par être obligé de m'éloigné du sentier pour un besoin naturel. J'arrive au seconds ravitos sous la pluie, je fais le plein de boisson et me lance dans le col de cloche, depuis mon arrêt, mon estomac va mieux mais j'ai tout de même du mal à bien m'alimenter.A l'approche du troisièmes ravitos le parcours est commun avec le 22KM et le sentier est rempli de boue,ça promet pour la suite. Je refais à nouveau le plein de boisson et me lance dans le gros morceau du jour, le chapeau de Gendarme qui culmine à plus de 2600m d'altitude où le passage final nous oblige à mettre les mains. Je me suis fixé de gérer cette moitié de course jusqu'au sommet et de me lâcher pour la suite si j'ai encore des jambes. J'atteins le sommet assez frais et il est tant maintenant d’accélérer le rythme, malheureusement les sentiers sont trop glissant et je suis contraint de contrôler mes appuis fuyants. Les kilos défilent mais malheureusement le chrono aussi, je m’étais fixé de boucler ce trail en 6h et à l'arrivée je suis loin du compte, 6h20. Je suis déçu de ce temps, seule satisfaction je termine assez frais pour une telle distance mais ma gestion de course n'était pas bonne surtout avec ces conditions météo, j'aurais dû forcer plus dans les bosses car les sentiers roulants étaient trop glissants pour maintenir un bon rythme. Je finis 183èm sur 410 et 56èm V1 à 2h27 du premier Michel Lanne du Team Salomon.

Vars mountain trail


Pour ce premier week-end d'aout, je finis par m'inscrire à la deuxième édition du trail de Vars. J'ai longtemps hésité à y participer car il précède d'une semaine le Trail Ubaye Salomon et j'ai peur de ne pas avoir récupéré. Je décide de le faire en tant qu'entrainement et pour ne pas m'enflammer, je le ferai au cardio (80% de ma FCM sur le plat et 85% en côte). Je pars un peu dans l'inconnu car je n'ai jamais réalisé ce genre d'exercice en compét.
La météo est au rendez-vous pour se lancer sur ces 24 km avec 1500m D, j'ai regardé les temps de l'année dernière et j'en déduis que c'est un trail très exigeant.
Je m'élance vers la fin du paquet pour ne pas trop déranger et dès le départ ce trail annonce la couleur;
ça monte et ça monte. Arrivée au col de Vars j'ai déjà remonté quelques traileurs avant de me lancer dans l’ascension du Paneyron à 2800m d'altitude. C'est pratiquement une montée sèche et ça tire dans les mollets, c'est pour cette raison que j'ai voulu participer à ce trail car la plupart des bosses se montent en marchant tout du moins pour les personnes de mon niveau. La montée au cardio me permet d'assez bien gérer cette première difficulté. L’enchaînement sur les crêtes offre une vue remarquable mais le sentier est assez technique et il faut rester concentré, ce n'est pas le moment de se faire une cheville! Je pense à ceux qui joue le classement et je me dis qu'à ce moment de la course ils doivent déjà tirer la langue car c'est très éprouvant. Arrivée au col de Serenne on entame un sentier descendant toujours technique qui nous mène vers le dernier ravito, je continue à dépasser du monde et j'ai du mal à me freiner. Je refais le plein au ravito et je m’élance dans l'avant-dernière ascension, c'est agréable d'en avoir un peu sous le pied car c'est encore une bosse fatigante. Je déroule toujours aussi bien mais je ressens tout même un peu de la fatigue dans les jambes. On arrive après une descente toujours technique dans le dernier talus du jour, une piste rouge de ski, de face (c'est le début du kilomètre vertical de la veille) elle fait vraiment mal à tous et j'imagine même pas les traileurs épuisés au pied de ce mur, ça doit piquer.
je termine bien avec une bonne gestion et par la même occasion avec une place honorable de 27ém sur 143 et 6èm de ma catégorie.
Je suis heureux d'avoir participé à ce trail qui est vraiment ce que je recherche dans cette discipline des sentiers d'altitude, des sommets....

Trail des Ecrins

Samedi 20 juin, je participe pour la deuxième fois à cette épreuve qui m'avait bien plus en 2013. Le tracé est le même pour le parcours du Fournel, 25km et 1300D+. J'ai encore en mémoire quelques passages et ça devrait m'aider pour la gestion de cette course.
Le départ est donné à l'Argentiére et pendant le transport en bus je fais la connaissance d'Antoine un

infirmier de Gap , on échange pas mal sur nos capacités et nos objectifs puis on décide de faire course commune pour se motiver l'un et l'autre. Je n'ai jamais fait cela , mais pourquoi pas? Le départ est assez roulant et s'est moi qui imprime l'allure. Après 3, 4 kilos Antoine prend le relais, il fini par prendre quelques longueurs d'avance et j'hésite à le suivre. Arrivée au ravito du 7ém kilos je l'ai toujours en point de mire, mais l'écart reste le même, il me devance d'environ deux cents mètres. La pente devient plus raide en direction du col de Pousterle et j'entame cette ascension de lacets en marchant avec deux autres trailers, la marche ce n'est pas mon fort mais je m'accroche. Arrivée sur le col, je relance et lâche mais deux compères. j'entame la descente en pensant rattraper Antoine mais en vain, il maintient l’écart. La suite du parcours est un long sentier boisé qui longe un canal avec beaucoup de relance et je fini par rattrapé Antoine qui en a plein les botte de ce sentier. Nous faisons 1 ou 2 kilos ensemble et il lâche au pied de la dernière difficulté du jour que j'aborde avec un peu de réserve car j'avais souffert dedans il y a deux ans. Elle passe assez bien cette année et je n'ai plus qu'à me lâcher sur les 5 derniers kilos. Au pied de la dernière descente où j'ai doublé deux trailers les crampes apparaissent dans mes deux mollets, ça m'arrive souvent après de longues descentes rythmées et je gère comme je peux. Elles finissent par passer et je peux terminer le dernier kilo à 13 km/h. Je termine 15èm/215 et 7èm V1 en 2hs41 à 45 minutes du premier VAN GASSE Étienne du team Salomon Belgique. Je suis content de ma gestion de course mais j'aurais espéré améliorer mon temps d'il y a deux ans alors que je finis dans la même minute. L'organisation est toujours au top, c'est l'une des meilleurs que j'ai rencontré bravo a tous,

Trail de Rousset

Après deux mois sans compétition, je me rends au trail edf rousset. J'ai décidé de participer au 23km car c'est une distance que je connais bien maintenant. Cela va me permettre de reprendre des repaires pour les futurs compét. Le beau temps est au rendez-vous et il fait même presque trop chaud dans les parties ensoleillées.

Le départ est donné à 9h00, nous somme un peu plus de cent sur ce parcours et je décide pour une fois de partir dans les premiers. Après  deux kilomètres j'ai toujours les premiers en point de mire et je fais un comptage rapide pour savoir où je me situe. Je suis au environ de la 35èm place. Le profil du début de course me convient bien, c'est une monté régulière de 10km pour atteindre le premier ravito. C'est un peu monotone  par moment car cette montée s'effectue sur une longue piste en lacet, heureusement que je grignote quelques place pour me motiver. Arrivé au ravito, un gobelet de coca, un abrico sec et je repars avec l’intention de me lâcher sur les deux derniers kilos de monté qui nous emmène sur les crêtes, point culminant du tracé. Je trouve l'aide de deux trailers du 32km qui ont la même fin de parcours que nous. J'amorce la descente en tête du petit groupe, c'est un joli single comme je les aime, les jambes sont la alors j'en profite et j'imprime un bon rythme. Arrivé au 17èm kilos c'est le dernier ravito, petit arrêt et au moment de repartir plus de jus. Les 6 derniers kilos sont interminables, dès la moindre monté je suis obligé de marché car le cardio s'affole. Je reste vigilant dans la descente du dernier pierrier avec une vu superbe sur le lac de serre ponçon. Avec de bonnes jambes cette descente doit être très ludique ,mais dans mon état c'est plutôt pénible. Le dernier faux plat me parait interminable, quelques traileurs me dépassent et m'encourage, j'aime la solidarité de ce sport et ça m'aide à puiser dans mes dernières ressources pour enfin boucler ces 23km avec 1000D+. J'ai tout donné et le résultat est tout de même positif je fini 20èm sur 119 et 8èm V1 en 2h21. La zone d'arrivée au pied du lac nous permet de nous rafraîchir et vu la chaleur du jour c'est vraiment appréciable. C'est un joli trail avec une belle organisation, à refaire.

Trail des contreforts du Piolit

C'est avec un peu de retard que je rédige ce compte rendu, car j'attendais la publication des photos de la course.

Cette année l'épreuve a été avancée d'une semaine,je m'y rends avec Gerard, un collègue d'entrainement, c'est sympa de ne pas faire la route seule. Le beau temps est au rendez-vous et également les traileurs car nous sommes 300 sur le 17km et 700 D+. Le parcours a subi une petite modife vers la fin, mais rien d'important, je connais bien le tracé car j'ai participé à toutes les éditions.

Le début est fait de 5km de relance en côte. Je pars tranquille car c'est une course rapide et je sais qu'après le premier ravito j'aurai besoin de jus pour tenir la cadence. Comme prévu, je produis mon effort aux 5èm kilos, les jambes sont là et j'arrive  à tenir une bonne allure ce qui me permet d'entamer une belle remontée sur plusieurs personnes. C'est toujours encourageant de doubler mais je me méfie de ne pas trop m'enflammer et je marque un petit temps de récupe lorsque je rejoins un groupe. Les kilos défilent et j'ai toujours de bonnes jambes, je finis à plus de 15km/h et suis satisfait de l'ensemble de ma course. Comme souvent en arrivant assez frais à la fin d'une épreuve, je me demande si je n'aurais pas dû forcer un peu plus mais cette fois-ci j'étais seul à mener et c'est difficile d'imprimer une allure seul tout le long d'une épreuve.

Je termine 88èm en 1h41, 32èm V1 à 27 mn du premier Reynaud Gael du Team Optisport Uglow

Trail des neiges

C'est dans le Champsaur que j'effectue ma deuxième course de l'année, à Saint Léger les Mélèzes. C'est une petite station de ski qui organise pour la quatrième année ce trail original, car le départ est donné à 18h30 sur le front de neige et arrive au cœur du village à la lueur des frontales.
Je démarre un peu plus vite que d'habitude et j'encaisse assez bien le départ, c'est rare que j'aperçoive aussi longtemps les premiers et c'est motivant.

Je ne m'enflamme pas non plus car je connais le parcourt et je sais que la première côte est longue de 6 km avec beaucoup de changements de rythme. Dans le premier faux plat, trois coureurs me rattrapent. Je laisse filer le premier et m'accroche au deuxième. Dans les faux plats, il est plus rapide que moi et je serre les dents pour le suivre, chaque relance me fait mal mais je finis par y croire car j'arrive toujours à rester sur ses talons. J'attends la descente avec impatience car je sais que je suis assez à l'aise dans cet exercice. Elle arrive enfin mais à ma grande surprise mon compagnon de route va encore plus que moi, il me prend rapidement une vingtaine de mètres et je me dis que je ne le révérai plus. Je maintiens tout de même mon effort et l'écart reste stable. J'aimerais arriver en bas avec lui pour relancer sur le plat car je sais qu'à ses côtés je m'imposerai un rythme élevé qu'il ne me serait pas capable de tenir seul. Je tente le tout pour tout est  j'arrive à recoller au niveau du ravito que nous zappons. La suite est faite de longs plats descendants ou j'alterne les moments où je suis juste et d'autres ou j'hésite à passer. Les choix de trace sont primordiaux dans cette neige tantôt glacée tantôt poudreuse et je vois que "mon lièvre" commence par faire des erreurs de trajectoire, j'en profite pour passer devant et donner tout ce qui me reste car il y a un autre traileur en point de mire. Je grignote mètre par mètre et finis par le rejoindre à 800m de l'arrivée au moment où nous rejoignons le bitume. Une dernière accélération et je finis seul à la 12èm places et 3èm V1 en 1h17 pour ces 14km avec 500D+. Je ne m'attendais pas à cette perf et c'est motivant pour la suite de la saison.

snow trail ubaye salomon

Dimanche 15 février ça devient une habitude le fameux snow trail de la haute vallée de l'ubaye. c'est ici que j'avais commencé le trail et c'est à là que je reprends la compétition après neuf mois. Autant dire que ça ne va pas être du gâteau vu les conditions météo, neige et neige. Les départs sont toujours aussi rapides et j'essaye de ne pas trop perdre de temps sur le premier tronçon qui nous mène à grande serenne. J'arrive à maintenir un rythme de 11km/ h dans ce faux plat-montant , ce qui est bien pour moi-même si la tête de course et déjà bien loin. La première montée sur Fouillouse se digère bien , il ne reste plus que celle de plate lombarde, mais contrairement aux autres années je n'arrive pas à relancer sur les quelques faux plats, tout du moins je n'en ai pas le courage car le physique n'est pas si mal que ça. Arrivée au point haut, nous voila lancer dans cette longue descente où la neige ne porte pas du tout. Je ne m'en sors pas trop mal jusque Fouillouse, mais l'attaque du Gr tout glissant va vite me faire déchanter. Avec un début de crampe derrière la cuisse gauche, je suis obligé de lever le pied pour assurer mes appuis et je perds un temps fou. Je préfère assurer pour ne pas rester en rade dans ce sentier.le retour sur la piste de ski de fond ne va pas me permettre de meilleures sensations car je suis grillé. Je termine dans le mal à la 50èm place et 11èm V1 en 2h48.

BILAN 2014

un total de 1370km, 06 compéts, et 30164m de déniv+

Petite saison au niveau des compéts qui avait pourtant très bien débuté, mais j'ai du lever le pied.

                                     Résultats 2014