La guillestroise

Ce dimanche 20/10/2013 faute de trail je me rends à Guillestre pour une de mes rares épreuves de course sur route. C'est une distance un peu originale 13 km500 pour 350D . Je n'ai pas d'objectif si ce n'est de travailler le rythme. Le départ n'est pas très rapide pour ce genre d'épreuve, mais je préfère rester à quelques foulées du petit groupe de tête pour ne pas partir sur une allure qui n'est pas la mienne. J'attends l'ascension de la première côte qui nous fait traverser la place forte de mont dauphin pour juger mon état de forme. Les jambes sont là mais je suis un peu juste au cardio. J'attends donc la fin de cette rampe pour relancer et enfin me mettre sur des bases de 4 minutes au kilo. J'arrive à maintenir ce rythme jusqu'à la descente qui nous ramène vers le Guil. J'amorce la dernière bosse à10k/h et arrive toujours à gérer peut-être trop d'ailleurs car je lâche tout sur les deux derniers kilos mais je plafonne par manque d'habitude aux longues foulées. Je termine 16ém et 8émv1 en 1h01mn pas mécontent de ce décrassage.

Résultat final du challenge des trails de provence

Je termine 40ém au scratch et 11émV1 du challenge des trails de provence, pas mal pour une première participation et sans ma contre perf des championnats de France je finissais dans le top 10.

Championnat de France de trail

Ce week end à Gap a eu lieu les premiers championnat de France de trail.
Après les menaces météorologiques de cette fin de semaine, les organisateurs ont quelque peu modifié les parcours, c'est ainsi que de 23 km nous passons à 25 km pour 1500D . Ceci ne n'arrange pas trop étant donné le manque d'entrainement de ces derniers mois, mais me permets d'aborder cette épreuve sans pression car je n'ai pas d'objectif précis. Je décide de partir parmi les derniers afin de ne pas déranger les autres traileurs mais au bout de quelques kilos, en abordant les premières grimpettes sur sentier, je regrette vite mon choix car je me retrouve vraiment arrêté à des endroits ou j'aurais pu garder une bonne allure. L'effet de yoyo est difficile à gérer surtout quand on manque de souffle. Après le 5ém kilo et le premier ravito, je peux enfin prendre mon rythme et ne cesse de doubler des participants, ce qui est toujours motivant et permet d'enchainer les kilos sans s'en rendre compte. Une fois la première difficulté avalée, j'ai toujours de bonnes sensations et continu ma remontée en me disant que je ne suis pas en si mauvaise forme que ça. À la deuxième bosse trois-quatre coureurs me dépassent et je sens que les jambes commencent à être lourdes. Et ce qui devait arriver arriva je suis totalement à l'arrêt au pied de la troisième bosse, je ne m'affole pas trop et attend d'en finir avec cette dernière difficulté. La descente est technique et je rejoins le groupe qui m'avait doublé, je décide de rester derrière pour récupérer. Après le dernier ravito il reste 8 km de descente, je donne ce qui me reste et j'arrive à remonter une 20 aines de place mais dans l'euphorie je me déconcentre et suis victime d'une belle chute qui me déclenche immédiatement des crampes. la fin de course est pénible et je fini tant bien que mal à rejoindre la ligne d'arrivée  . Je termine 381/1075 en 2h51 à 1h du 1 ré.