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lac d'eychauda

lac de l'eychauda

mardi 23 février 2016

Snow trail ubaye salomon

Comme il y a deux ans le grand parcours du snow trail est légèrement raccourci pour risque d'avalanche, il manquera deux kilomètres et deux cents mètres de déniv.
Le départ est toujours aussi rapide malgré la montée du camping que je m'oblige à gérer car je sais qu'elle peut laisser des traces dès le début de course. Une fois atteint les pistes de ski de fond, je m'impose un rythme important car je veux atteindre la première difficulté (monté vers Fouillouse) parmi les traileurs d'assez bon niveau sachant qu'il sera impossible de doubler pendant plusieurs kilomètres. La montée s'effectue en marchand dans une monotrace et certains traileurs commence à s’agacer car ils aimeraient doubler. Pour ma part le rythme me convient sachant ce qui nous reste à gravir. Je rejoins la route de Fouillouse en assez bonne condition mais j'ai tout de même du mal à
relancer, les coureurs qui m'entourent creuse un petit écart et je m’efforce d'éviter la casse en gardant le contact à une vingtaine de mètres.
Sortie de Fouillouse, j'arrive à recoller et ça me redonne des forces pour attaquer la montée sur plate lombarde d'autant plus que je continu de courir alors que tout le monde marche. Je m'oblige tout de même à alterner marche et course car je sais que le retour est toujours difficile dans une neige piégeuse. A mi-monté je croisse les premiers qui redescendent à toute allure, et j'observe que le retour s'effectue sur un tracé parallèle à la montée, c'est vraiment bien pensé car il y a deux ans on redescendait sur la même trace et c'était gênant pour tout le monde aussi bien en montant qu'en descendant (bravo aux organisateurs d'avoir aménagé ce tronçon de dernière minute). Un petit arrêt au ravito qui annonce le retour sur Fouillouse. La descente se passe bien et j'arrive à rejoindre puis doubler quelques groupes, pas de crampe avec ces appuis fuyants et c'est rare à ce stade de la course. Je finis la descente du Gr en monotrace avec 4 traileurs pour atteindre enfin les pistes de ski de fond. Le groupe s’éclate et j'arrive à tenir le meneur en espérant bien le passer à l'arrivée. Sur le plat il va un peu mieux que moi mais dans les "coups de cul" je recolle facilement, je me dis que dans le dernier faux-plat je pourrai faire la différence mais il creuse un trop gros écart avant l'entame de ce dernier. Je viendrai mourir dans ces pas sans arriver à le dépasser.
Je termine satisfait de ma course surtout sans trop souffrir avec une bonne gestion de l'effort et du coup de bonnes sensations. Au niveau résultat je termine 48èm et 11èm V1 en 2h21 à  42mn du premier  Thibaut Baronian du team salomon.

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